Dans les starting-blocks…

Petit récap.
J’ai mis la dernière main à mon roman « Les voleurs de destins » fin septembre 2015.

couverture pierres hurlantes

couverture pierres hurlantes

<Aparté>
Précision : destin avec un s, attendu qu’il ne s’agit pas du Destin (en général), mais d’une infinité de destinées distinctes (un sous-ensemble du Destin).
</Aparté>
J’ai consacré tout le mois d’octobre avec l’aide France Mégis ma correctrice, à corriger mes écrits. En novembre, j’envoyais le tout (le texte ainsi que la première et quatrième de couverture) à l’imprimeur.


J’entrais dans un nouvel univers (l’édition et la distribution) et j’avais besoin de repères, d’en comprendre les codes. Assez naturellement, j’ai refréné mon envie de crier à la face du monde la sortie de mon œuvre et décidé de tester le milieu en lançant une prépublication. D’abord pour rectifier si nécessaire l’ouvrage avec l’ambition de proposer un produit final (typographique et narratif) tout aussi performant que ceux exposés sur les étalages. Consciente que la qualité est un prérequis. Ensuite pour ajuster ma compagne de pub, mieux cibler mon public, les points de vente, mettre en place les outils de communication, ainsi de suite.

Je me suis donnée jusqu’à fin janvier 2016 (le temps que mes lecteurs prennent connaissance de l’histoire, et me renvoient s’ils le désiraient leurs critiques) pour rassembler les informations et en tirer les enseignements ainsi que les actions à entreprendre.
Une cinquantaine de personnes (une majorité d’amateurs et une poignée de peu réceptif à la Fantasy) ont accepté de lire (et d’acheter) mon livre. Mon panel de test. J’ai prospecté du côté des libraires, la presse, contacté les distributeurs, les diverses bases livresques…
J’ai compilé le tout, inventorié soigneusement ce que j’aurais dû faire, pu faire, ne pas faire, faire avant, que j’ai fait mais pas assez consciencieusement, ce que j’ai bien fait. J’ai reçu quelques claques, eu de bonnes et de mauvaises surprises.
Ce retour d’expérience est précieux pour les prochains tomes.
Fin janvier, j’adoptais les premières décisions : la création d’un blog (ci-présent), une page Facebook professionnelle, détecter les médias cibles et ceux dont il y a peu à attendre, les booktubers et blogeurs férus de littérature de l’imaginaire, les librairies spécialisées, les revendeurs potentiels à solliciter, etc.

Je réservais le mois de février pour agir : corriger ce qui devait l’être et réajuster mes objectifs, réaliser les outils, rédiger les premiers articles (dire les choses qui fâchent sur l’autoédition, la fantasy pour ne plus y revenir), le communiqué de presse, à créer les mailing-lists.
À l’issu de ces deux phases, je projetais d’annoncer officiellement world wide (word wilde 🙂 )* la parution de mon livre.

Nous y sommes presque, mi-mars, je suis dans les starting-blocks, le blog sent encore la peinture fraîche, il me reste quelques détails à régler, mais le grand jour approche…

Pour la suite, je dois me montrer patiente. Tout prend beaucoup plus de temps pour un auteur autoédité. Lorsqu’un média traditionnel touche des milliers de personnes simultanément, un écrivain indépendant s’adresse à un seul individu à la fois, et ensuite à un autre et ainsi de suite. Sans doute aussi, faudra-t-il attendre que fonctionne le bouche-à-oreille. Mais j’y crois. Quoi qu’en disent les mauvaises langues : je suis une vraie auteure qui écrit de la vraie littérature et qui exerce un vrai métier.

* dans le monde entier, (le monde sauvage) => j’aurai pu tout aussi bien dire jungle.

2 commentaires pour “Dans les starting-blocks…

  1. Moi qui est eu la primeur de lire en avant première le livre, je croise les doigts pour toi, tu le mérites.

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