Les Grossistes

sont des intermédiaires entre les distributeurs (les auteurs auto-édités que nous sommes) et les détaillants (libraires, maison de la presse et autres petits points de vente).

1 – Il faut commencer par se faire connaître auprès des grossistes pour que ces derniers ajoutent votre livre à leur catalogue.

Quelques noms : SFL (société française du livre), Expodif, comptoir du livre, Mpp distribution…

2 – Ensuite s’enclenche le processus suivant :

A) Un client passe commande de votre livre chez un libraire. Elle est envoyée (la cde) au grossiste.

B) Le grossiste vous adresse (à vous auteur auto-édité) un bon de commande à son nom avec le paiement (ou avec une promesse de paiement différée).

C) Vous (ben l’auteur quoi) vous lui envoyer votre ouvrage.

D) Le grossiste ré-expédie le livre au libraire…

=> Comme vous pouvez le constater, ce processus est long et coûteux en frais d’expéditions qui nuisent au bénéfice de tous les intermédiaires (et surtout de l’auteur!!!).

En résumé : Un grossiste achète votre livre et le revend à un libraire ou autres points de vente.

3 – Parlons un peu rentabilité …

Le grossiste octroie une remise entre 20 et 30 % sur le prix du livre à son acheteur (libraires).

Sachant qu’en tant que distributeur (auteur auto-édité) vous devez (et non vous n’avez pas le choix) consentir auprès des grossistes une remise entre 40 et 50 % (vous pouvez toujours essayé de la négocier à la baisse… qui n’essaie rien n’obtient rien ! Enfin… bon courage… ) sur le prix de votre ouvrage.

Alors avant de contacter un grossiste, posez vous bien la question : est-ce bien rentable pour vous ? Faite le calcul…

Du reste, ce mode vente génère peu de volume (entre 2 à 4%) surtout au début (même après d’ailleurs).

Vous devez constitué un stock de livre (donc faire l’avance avant vente), rogné sur votre marge (déjà très faible) et souvent vendre à perte.

Personnellement, j’ai préféré, pour l’instant, renoncer à ce mode de vente… Plus tard, lorsque j’aurai écrit un best-seller, sans doute !