Séquence nostalgie : la forêt de Cornélius

Voici la fin du conte : la forêt de Cornélius.

Je vous rappelle que je l’ai composé dans ma prime jeunesse… j’avais déjà la fibre écolo !!

forêt de cornelieus

forêt de cornelieus

Henri était tellement heureux qu’il se mit à chanter à tue-tête. Les vibrations de sa voix firent trembler la couche de neige de la pente où jadis se tenait la forêt.

La plaque de glace, que plus aucun arbre ne retenait, se décrocha. Une traînée de neige prit de la vitesse, dévala le talus comme des chevaux furieux emportant tout sur son passage. Henri tenta de fuir vers le village. Mais l’avalanche plus rapide, le happa au passage, « déracina » sa maison. Il mourut presque aussitôt. Voilà ce qui arrive lorsqu’on détruit la forêt, on contrarie la nature. On s’expose à ce genre de catastrophe.
Quant à Jean, il sortit miraculeusement de « son accident ». L’arbre, dévié par une branche que le hasard avait dressée à cet endroit, s’abattit à quelques cheveux de sa tête. Il fut très attristé en comprenant que son propre frère avait tenté de le tuer. Mais il lui pardonna lors de son enterrement. Jean, en souvenir de son père, promit de reboiser le terrain d’Henri.
Fin

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