Jean buvait les paroles de son père tandis qu’Henri écoutait d’une oreille distraite.
Les années passèrent et un jour le brave Cornélius mourut. Il laissa à ses enfants en héritage la forêt. Selon ses volontés, on partagea le bois entre ses deux enfants. La parcelle de droite fut attribuée à Henri, l’autre échut à Jean.
L’ainé s’installa au milieu de son domaine. Il abattit une vingtaine de jeunes arbres au détriment des conseils de son père.
Jean, lui, choisit un endroit dégarni à la lisière de sa parcelle et près de la rivière. Il ne tailla pour fabriquer sa maison que des arbres désignés pour la coupe. Puis, il planta de nouveaux arbres pour remplacer les anciens.
Quelques mois plus tard, un homme habillé comme à la ville, vint à passer dans la forêt. En apercevant la maison de Jean, il toqua à sa porte.
_ Bonjour, je cherche celui qui s’occupe de cette forêt.
_ Nous sommes deux. Ce côté-ci de la sylve m’appartient. La portion gauche est administrée par mon frère. Que puis-je pour vous ?
à suivre…
Evidemment, ce texte est protégé (protection intellectuelle) par mes soins auprès des institutions qui vont bien.
