Les auteurs font-ils des recherches ?

Lors des salons ont me demande souvent si pour écrire mes livres je fais des recherches.
Oui bien sûr – même si la fantasy permet toutes les fantaisies (si je puis me permettre). Et ce :
1) Pour nourrir mon imagination.
2) J’aime bien que mes histoires ne racontent pas n’importe quoi.

Un exemple de recherche et ce qu’il en résulte ?

aigle

Dernièrement je me suis intéressée aux oiseaux vu qu’un prochain intervenant dans les Pierres hurlantes est un … oiseau ! trop fort.
Mais je voulais un oiseau peu particulier alors je suis allée piocher dans la littérature existante, mais pas n’importe laquelle : les mythes et les légendes.
Le contenu de mes notes comportait :
La cigogne est messagère du bonheur.
L’aigle est le symbole du pouvoir.
La colombe (classique) symbolise la paix.
Le faisan est le symbole de l’harmonie qui attire la faveur des dieux.
Le pélican suivant les croyances, nourrissait ses petits avec son sang et symbolise le sens du sacrifice.
Le passereau serait un « rapporteur », une balance quoi. Il rôderait autour des hommes pour surprendre leurs secrets et les raconter aux femmes ! oh le vilain mouchard.
Le pic annonce l’arrivée de la pluie.
Le mythe du phénix qui renait de ses cendres.
L’oiseau tonnerre qui provoque des éclairs à chaque clignement d’yeux.
Garuda qui servait de monture au dieu Visnu.
Je m’arrête là… Ensuite on secoue fort et il en résulte :
Un oiseau bénéfique, auxilière des dieux, à la taille surnaturelle, doué de faculté de prescience. Il prédit le temps mais aussi les événements extraordinaires. L’oiseau a aussi la faculté d’envoyer via des songes aux mages ou tout autre personne receptive, des avertissements sur les problèmes, catastrophes à venir.
Et voilà !

 

 

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