Ma petite aventure sans électricité m’a donné à réfléchir… et si un jour pour une raison ou pour une autre (disons une catastrophe) nous étions définitivement privés d’électricité ? Que deviendrions-nous alors que notre confort dépend à 99% du courant ?
Imaginez : plus de communication : fini le smartphone, internet, la télé… Plus d’éclairage, plus de production, plus de supermarché, plus de distribution d’eau, plus de chauffage.
Alors que nous, habitants des pays développés, sommes incapables de chasser, de conserver notre nourriture, d’allumer un feu de bois, de fabriquer des outils, de se défendre. En moins de 36h notre belle humanité, malgré son intelligence basculerait au moyen-âge ou dans le monde de Mad Max ou dans celui de La route.
Ne serait-ce pas le moment de tirer la sonnette d’alarme et de réfléchir comment réduire notre consommation d’électricité avant qu’il ne soit trop tard ? L’émergence d’une nouvelle filière de recherche pour faire fonctionner les appareils sans courant pourrait booster l’emploi en berne. Pour l’instant peu de recherche et les rares tentatives ne sont guère satisfaisantes.
Si nous ne secouons pas, nous serons condamnés à :
réapprendre les gestes et les métiers pour la plupart perdus : chasser, tisser, tanner les peaux, cultiver, travailler les métaux pour faire des outils etc.
appliquer les veilles recettes des survivalistes : faire des bocaux sous vide pour remplacer le frigo, la salaison et le séchage des viandes, l’eau de pluie pour la douche, préparer son propre savon, sa lessive, son déodorant..
D’un autre côté, ce serait l’occasion de faite table rase de notre vie chimique, de nos aliments industriels, de notre petite vie égoïste, pleine de follower mais tellement solitaire, d’images creuses, de vidéos débiles, de préoccupations futiles pour une vie plus saine avec de vraies communications, de retrouver l’entraide, la gentillesse et le partage. Oui, à méditer…