Et si je vous parlais un peu de mes lecteurs, pour changer …
Gros plan sur « Andrée la papivore » qui avait accepté dans le cadre d’un partenariat de lire mon livre. Elle s’était fendue d’une chronique m’a fait chaud au cœur, à lire ici. Suite à cette critique, elle m’avait proposé de réaliser une interview… ben j’en ai profité pour l’interviewer à mon tour : 🙂 C’est surtout pour moi l’occasion de connaître un peu mieux mes lecteurs !
Quand LD interview Andrée la Papivore
– Pouvez-vous vous présenter (ainsi que votre blog, pq un blog etc .. ce que vous voulez dire… )
Je tiens un blog littéraire depuis un peu plus de trois ans : Andrée la papivore. Andrée comme mon troisième prénom (et aussi en hommage à ma grand-mère qui adorait lire et m’a transmis le virus), la papivore car je suis archiviste de profession : je trie et je classe des papiers toute la journée, et il y a quelques années un « charmant » collègue prenait plaisir à me surnommer ainsi… je l’avais assez mal pris au début (être comparé à un insecte n’est pas très plaisant), et puis finalement je me suis dit que le coté « dévoreur de papier » me correspondait plutôt bien. Du coup je l’ai adopté pour le blog, et visiblement c’est un nom qui marque : quand ils l’entendent pour la première fois, les gens comprennent souvent « dévoreur de papis », ce qui fait bien rire et permet de briser la glace : moi qui suis très timide, cela m’aide beaucoup à créer des liens 😉
J’ai eu l’idée de créer ce blog quand je suis tombée gravement malade : je lisais toute la journée pour passer le temps, je ne pouvais pas sortir, et personne dans mon entourage ne lisait ou ne voulait parler littérature. Un beau jour, un peu sur un coup de tête, j’ai créé ce blog de manière anonyme (personne que je connaisse personnellement ne sait qu’il existe, même si mes parents et mon fiancé l’ont rapidement découvert et trouvent cela amusant) pour parler de mes lectures. Je n’aurais jamais pensé que cette aventure durerait si longtemps et m’apporterait autant, surtout en ce qui concerne les relations humaines.
– Que lisez-vous ?
Je lis un peu de tout : romans, BD, mangas, je fonctionne par envies subites ou par périodes, cela dépend. J’ai une préférence assez marquée pour les littératures de l’imaginaire (fantasy, fantastique, science fiction) et la littérature noire, mais cela ne m’empêche pas d’apprécier une biographie ou un essai à l’occasion. J’adore découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux styles, je n’ai aucun apriori.
– Vos auteurs préférés / – Ouvrages préférés
J’ai lu tellement d’auteurs et il m’en reste tant à découvrir qu’il m’est difficile de choisir mes auteurs ou ouvrages préférés.
En vrac, je dirais « La petite princesse » de Frances H. Burnett, qui fut mon premier grand coup de cœur littéraire (je devais avoir 8 ans environ) et que j’ai relu plusieurs fois avec toujours autant de plaisir ; la série des « Stéphanie Plum » de Janet Evanovich et la série des « Jeeves et Wooster » de P.G. Wodehouse, deux séries hilarantes que je relis dès que j’ai une baisse de moral ; les romans policiers d’Elisabeth George ou de Maxime Chattam, deux auteurs aux styles très différents mais qui ont l’art de tenir le lecteur en haleine dès les premières pages ; les premiers romans d’Amélie Nothomb ; la série de « L’Assassin royal » de Robin Hoob ; quelques classiques (Alexandre Dumas, Guy de Maupassant, Edgar Allan Poe et bien sûr Jules Verne que j’essaie de relire au moins une fois par an)… Comme vous le voyez une liste variée, mais non exhaustive.
– Un mot sur l’autoédition (en général), votre point de vue.
J’ai découvert l’autoédition il y a 5 ans environ, dans un salon du livre où je flânais sans but précis. J’ai tout d’abord été attirée par une couverture, je me suis approchée et là l’auteur a fini de m’attraper avec un résumé alléchant et un bagout digne des meilleurs vendeurs 😉 Sans être exceptionnelle cette lecture a été très agréable et m’a donné envie de continuer à découvrir ces titres qui par malheur sont boudés par les circuits de distribution habituels.
Je me suis rapidement rendue compte qu’il y avait dans l’autoédition de très bons livres comme de très mauvais, des romans faits pour moi et d’autres qui seront mieux appréciés par d’autres lecteurs, comme chez n’importe quel éditeur en fait. Le point qui peut départager édition classique et autoédition est la passion et le travail fournis par l’auteur : je trouve les romans autoédités plus personnels, moins passe-partout que tous ces titres qui sortent à la chaîne pour surfer sur la mode du moment. Attention, je ne dénigre absolument pas le travail des auteurs édités par les grands groupes, mais force est de constater que certains romans se ressemblent tellement que l’on peut se demander jusqu’à quel point ils correspondent aux désirs de leurs auteurs…
– La question concernant les Pierres Hurlantes : ce qui vous a plu dans « Les voleurs de destins ». (en peu de mots, il ne s’agit pas de refaire votre première chronique
« Les voleurs de destins » a su me captiver par trois points essentiellement : le monde créé, qui est une invitation constante au voyage et à l’émerveillement, le mystère qui entoure les Pierres hurlantes (j’adore les mystères et les résolutions d’énigmes) et les personnages variés et attachants : j’ai notamment eu un coup de cœur pour Ferti, un prêtre de l’Ordre de la Connaissance que j’espère retrouver dans le tome 2.
Et bien merci Andrée et à bientôt…