Classement personnel des sous-catégories de fantasy

On me demande très souvent d’expliciter les sous-catégories de fantasy. Pas si simple ! Chacun (les intervenants du processus du livre) y va de son classement. Et puis, je n’aime pas trop les étiquettes et les classements parce qu’arbitraires (une œuvre peut très bien appartenir à plusieurs genres) et sont souvent motivés par des objectifs divers suivant ceux qui les établissent : éditeurs, critiques, chercheurs etc…
Bon, je vais faire un effort et présenter ce qui sera Mon classement :

  • Il y a bien sur, L’heroic-fantasy :
La tôlière de ce blog, votre servante, vous recommande de lire son live, « Les Pierres Hurlantes » pour vous donner une idée du genre.  🙂 Plus sérieusement, très souvent, il s’agit de héros dotés de compétences particulières (magiciens, très intelligents, très courageux etc… vous voyez ce que je veux dire, des héros quoi) qui vont par leurs actions faire évoluer un conflit, sauver le monde (c’est dit).
Outre mon roman, citons les grands maîtres comme Tolkien et Le seigneur des anneaux, Ann McCaffrey et la ballade de Pern. Pour les français : Pierre Grimbert :  Le secret de Ji, Pierre Bottero : la Quête d’Ewilan.
  • La light fantasy ou  fantasy humoristique :
Ici, l’humour, l’absurde, la parodie dominent cette catégorie. Le grand maître incontestable de ce genre est T. Pratchett et les Annales du Disque-monde.
  • La dark fantasy :
C’est opposé de l’heroic fantasy ou l’action est suivie du côté du Bien. Le Mal est aux commandes de l’histoire. C’est une littérature sombre, défaitiste, parfois violente. Michael Moorcock et son Elric, Glen cook et Les chroniques de compagnie noire en sont les grands maîtres. Pour les Français, Anne-Sophie Kindraich : Les Portes d’Athion.
  • La fantasy urbaine ou urban fantasy :
Le récit est un mélange entre la fantasy dite classique et le fantastique. L’action se déroule dans notre monde, notre époque, au sein le plus souvent d’une ville. Un des grands maîtres du genre est Neil Gaiman. Je vous invite à lire ou relire l’article « Mes petites perles »  consacré à NeverWhere de Gaiman (justement). Pour les français citons Fabrice Collin avec Or not to be.
  • La gritty fantasy (ou fantasy réaliste ?) :
Elle dépeint des mondes où il y a peu de magie mais beaucoup d’intrigues politiques. La narration est sombre, tragique, violente et érotiquement détaillée. Le maître actuel est Martin avec le Thrône de fer.
Et je vais m’arrêter là. Je pourrais rajouter la science-fantasy, le steampunk-fantasy, la fantasy romantique etc etc… Mais je pense avec les 5 sous-catégories que j’ai citées, il est possible de « caser » la plupart des œuvres de fantasy. Non ? j’attends vos remarques dans le cas contraire.

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