Parlons du cas des librairies.

Si si y’a des tas de choses à en dire !!!

Pour vendre chez eux je ne vois que deux solutions :

1) Espérer qu’un libraire vous contacte via les différentes bases de données dont je vous ai parlé la dernière fois. Mais soyons clair, ce cas de figure est rare compte-tenu du peu de visibilité dont bénéficie les auteurs auto-édités.

2) Solliciter les libraires en vous rendant chez eux pour leur proposer de mettre mettre votre livre dans leurs rayons. Là aussi soyons honnête, vous essuierez à 90 % un refus clair et net. Cela n’a rien de personnel, c’est le business !

Si par hasard vous réussissez à retenir l’attention d’un libraire vous alors deux options :

A) le libraire vous achète quelques exemplaires. Ne rêver pas, cette transaction ne se pratique presque plus. La crise est passée par là !

B) Vous déposez vos libres en dépôt-vente.

Le dépôt-ventre consiste à déposer gratuitement votre œuvre chez le libraire sans que ce dernier s’engage à les acquérir. Il vous payera seulement les livres vendus.

Il vous faudra signer un contrat de dépôt-vente en deux exemplaires (1 pour vous et l’autre pour le libraire). Il n’existe pas de contrat type mais le document devra comporter les informations suivantes :

– les noms et adresse des diverses parties (l’auteur, le libraire)

– L’Isbn du livre, titre

– Le nombre d’exemplaires déposés

– La durée du contrat

– Les modalités de payement

– La remise consentie au libraires

Oui, parce que non seulement le libraire ne prend aucun risque en n’achetant pas vos livres mais en plus vous devez lui octroyer une remise (renier sur votre marge, déjà très faible).

Cette remise peut s’élever de 20 à 40 % du prix du livre.

=> Personnellement, je pratique peu le dépôt-vente. Vous perdez un temps fou à négocier pour pas grand-chose : toujours les priori envers les auteurs auto-édités. Les déplacements de librairies en librairies deviennent exorbitant pour un revenu trop faible et des ventes limitées.